Actuellement, au Moyen-Orient, « toutes les conditions d’un conflit sont réunies, qui peut déboucher sur une guerre mondiale compte tenu de la prolifération des armes nucléaires et autres. Ce serait un véritable tsunami mondial ». Et même une simple gesticulation militaire dans la région, à l’heure où Bush a annoncé l’envoi de renforts militaires en Irak, qui vise en fait « à peser sur l’Iran », aurait des conséquences désastreuses. Dans l’hypothèse d’une attaque aérienne américaine contre l’Iran, scénario le plus probable, a estimé Jean-Marie Le Pen, cela entraînerait « une riposte de l’Iran », pays trois fois grand comme la France, de 80 millions d’habitants, sans même parler des chiites vivant en Irak… Ce qui ferait flamber le prix du pétrole, portant celui-ci « à 200, 300 dollars le baril », entraînant « la ruine de l’économie occidentale ». Une situation internationale lourde de menaces « qui pourrait servir de prétexte à cet opportuniste qu’est Chirac pour lui offrir une fenêtre de tir électoral. Je pense qu’il brûle de le faire et qu’il a mis en place, avec sa campagne de vœux, l’environnement d’une campagne électorale possible. Je ne serais pas mécontent de me trouver face à Chirac dans un second tour qui serait la revanche de 2002 », a affirmé le candidat Le Pen.