Jean-Marie Le Pen a fait justice également de l’information distillée par les médias, à savoir que « Le Pen fait toujours peur ». Le président du FN a rappelé qu’il avait été diabolisé, à l’origine, par le parti communiste qui a propagé cette diabolisation à l’ensemble des médias au sein desquels il dispose d’une grande influence. « Je n’ai pas changé d’idées, je suis resté un homme de centre-droit, qui a commencé sa carrière politique au CNI », a-t-il affirmé. « Ce n’est pas moi qui ai glissé vers l’extrême droite, c’est la classe politique qui s’est déportée vers la gauche ». De plus, a-t-il ajouté, « ce n’est pas à mon âge que l’on commence une carrière de dictateur », plagiant De Gaulle, « moi qui ai toujours présenté démocratiquement des candidats à toutes les élections et qui n’ai jamais été ni poursuivi, ni condamné du fait de mes activités publiques. » « Il y a un leitmotiv qui est repris, de façon pas si étonnante, par un certain nombre de médias qui participent à une technique de diabolisation », a affirmé Jean-Marie Le Pen. Aussi, « le citoyen doit faire un effort particulier pour s’abstraire de cette tyrannie médiatique, chercher la vérité dans les programmes mais aussi sur les hommes », le candidat national évoquant, avec le sens de la formule qu’on lui connaît, le sacre de Sarkozy dimanche par les militants de l’UMP : c’était « Saint Nicolas à Nuremberg », une grand-messe célébrée avec l’argent des contribuables.