Jean-Marie Le Pen était lundi l’un des invités, en compagnie du président d’honneur du CNI, Michel Junot, et de Sixte-Henri de Bourbon-Parme, du « Libre Journal » de Michel de Rostolan sur Radio Courtoisie. Questionné sur les embûches dressées dans la collecte des parrainages des maires, le candidat de l’Union patriotique a noté que le nombre des maires qui ont accepté de signer n’a cessé de diminuer, « puisqu’il n’a pas été apporté remède à la publicité des parrainages ». « Ce qui les expose à des pressions ou à des représailles », lesquelles « ne viennent pas toujours du sommet de la pyramide politique » mais « de militants de gauche ou d’extrême gauche ». « Un harcèlement qui décourage les maires » puisque celui-ci s’exerce « sur eux », « leur famille », « leur conseil municipal ». Or, a-t-il noté une nouvelle fois, « il eut été très facile d’améliorer ce système en organisant la confidentialité des parrainages, comme cela est prévu par l’article 3 de notre Constitution qui stipule que toute forme de scrutin doit être secrète ». Bref, les parrainages sont devenus « une arme de la bande des quatre contre ceux qui viendraient leur disputer le pouvoir présidentiel ». Aussi, « malgré les déclarations lénitives des gens qui ont le pouvoir, force est de constater que ces derniers n’entendent pas régler ce problème ».