Bruno Gollnisch annonçait cette bonne nouvelle mercredi dernier à Bruxelles, « un groupe national » a vu le jour au Parlement européen, présidé par lui-même, sur la base de la défense de l’Europe des nations, des identités nationales, des valeurs et de la civilisation européenne ; en opposition à l’idéologie euromondialiste, à l’actuelle « Europe unitaire bureaucratique », « au super Etat européen ». Composé de 20 députés, ce groupe baptisé Identité Tradition Souveraineté (ITS) regroupe des élus de 7 nationalités différentes (Français, Roumains, Belges, Britannique, Bulgare, Autrichien et Italiens – FDA Quotidien du 11/01/2007). Lundi, à l’ouverture de la session plénière à Strasbourg, en présence bien sûr des députés patriotes assaillis par les caméras à leur entrée dans l’hémicycle, le président du Parlement, Josep Borrell, a annoncé officiellement cette création. Laquelle, a-t-il noté avec un sens certain de la litote, « modifie quelque peu la géographie politique de notre Parlement », mais « respecte les conditions prévues » par le règlement, notamment le seuil de 20 élus venus de 5 pays différents. Un nouveau groupe qui a déclenché l’ire des eurofédérastes les plus extrémistes, à l’image de Martin Schulz, président du groupe socialiste, qui s’est senti obligé de contester la « légitimité » d’ITS et de réclamer son immédiate dissolution. Une demande logiquement rejetée par M. Borrell qui a mis en avant le fait qu’Identité Tradition Souveraineté respectait bien le règlement stipulant qu’un groupe doit avoir « une vision politique commune ». « Vision » matérialisée en l’espèce par la signature d’une « déclaration politique » que Bruno Gollnisch avait présentée aux journalistes dès la semaine dernière.