Lors de la séance plénière, Bruno Gollnisch a fermement remis à sa place Martin Schulz qui s’est fait le porte-parole de tous ceux qui souhaitent éradiquer et/ou museler toute vraie composante patriotique au sein du Parlement européen, Schulz appelant à la mise en place d’un « cordon sanitaire » autour d’ITS. « De grâce M. Schulz, ne vous donnez pas le mauvais rôle de vouloir brimer un groupe minoritaire ! », a affirmé le Délégué général du FN qui, quelques temps auparavant, avait déclaré aux journalistes que Silvio Berlusconi « avait trouvé un casting » pour M. Schulz, alias « Papa Schulz », l’ancien chef du gouvernement italien, ulcéré par les diatribes de ce socialiste, lui ayant en effet proposé en juillet 2003, le « rôle de kapo » dans un film sur les nazis ! « J’avais jugé à l’époque les propos de M. Berlusconi un peu excessifs », a précisé Bruno Gollnisch, mais « aujourd’hui les comportements totalitaires de discrimination, ce n’est pas de nous qu’ils émanent, c’est de nos adversaires ». Le dirigeant frontiste a également fait part du souhait que ce groupe ait un effet « catalyseur » auprès d’autres élus : « beaucoup de collègues disent en privé qu’ils partagent nos idées mais hésitent à franchir le pas », a-t-il observé. D’autant que de nouveaux renforts peuvent s’agréger à ce groupe dans les mois qui viennent, à l’issue des prochaines élections européennes en Roumanie et en Bulgarie au printemps prochain, et qu’il pourrait séduire aussi quelques élus polonais. D’ores et déjà ITS s’est mis au travail et peut théoriquement prétendre à deux vice-présidences de Commission parlementaire.