Le 11 janvier, dans un entretien accordé au quotidien Nice-Matin, le maire UMP de Nice, Jacques Peyrat, a fait preuve d’une belle sincérité. Questionné sur l’élection présidentielle, M. Peyrat a affirmé qu’il soutiendra le président de l’UMP dans la course présidentielle, un candidat « solide », même si celui-ci, a-t-il ajouté avec justesse, n’est « pas forcément le meilleur »… Dans l’hypothèse d’un second tour opposant Ségolène Royal à Jean-Marie Le Pen, Jacques Peyrat a été extrêmement clair. « Je ne voterai jamais socialiste. […] Jamais pour ceux qui ont soutenu le Vietminh et le FLN […]. Toujours je m’engagerai. Et je voterai donc pour le deuxième candidat de droite. Je ne vais tout de même pas cracher sur ceux qui appartiennent de près ou de loin à ma famille », a précisé M. Peyrat qui fut membre du Front National jusqu’en 1995. Des propos qui ont déclenché une réaction hystérique de représentants de la droite mondialiste. A l’instar de Patrick Mottard, conseiller général (UMP) des Alpes-Maritimes, qui a immédiatement demandé l’exclusion du maire de Nice du parti sarkozyste. « C’est une question de crédibilité pour cette formation si elle veut toujours être considérée comme républicaine », a-t-il déclaré sans rire. M. Peyrat a été également pris à parti par le député UDF local, Rudy Salles, notait Jean-Marie Le Pen sur Radio Courtoisie lundi, lequel, il est vrai, « comme François Bayrou, voterait Ségolène Royal au second tour de la présidentielle plutôt que pour moi ».