Le Parisien, comme d’autres titres de la presse, consacrait jeudi un article aux revenus des candidats à la présidentielle, enquête où il apparaît qu’outre Ségolène Royal, Jean-Marie Le Pen, Nicolas Sarkozy ou encore Corinne Lepage payent l’Impôt sur la fortune. Il n’y a bien sûr rien de honteux à gagner de l’argent, à posséder des biens, et il n’y a rien d’anormal non plus, au vu du statut social du couple Royal-Hollande, de leurs activités et de leur âge, qu’ils payent l’ISF. Ce n’est certainement pas ce que leur reprochent les Français, l’acquisition d’une certaine aisance matérielle étant généralement un des buts principaux de notre monde moderne. Mais ce que reprochent nos compatriotes à Mme Royal, c’est indéniablement la gêne hypocrite, très gauche caviar, qu’elle a manifestée dans cette affaire. Une attitude à comparer avec celle de Jean-Marie Le Pen, lequel a toujours joué la carte de la transparence et qui, comme il l’a rappelé dans les colonnes du Parisien, a d’ailleurs été « saigné par le fisc » de manière récurrente depuis que son ascension politique met en péril les intérêts des partis de l’Etablissement qui se succèdent au pouvoir.