Fidèle à son rôle d’adversaire résolu de l’euromodialisme, parlant au nom des patriotes des nations européennes, Bruno Gollnisch a relevé que « la majorité de ce Parlement a subi un certain nombre de revers, en particulier en ce qui concerne la Constitution européenne, rejetée dans sa rédaction par les peuples français et néerlandais ». « Je souhaite que l’on tienne compte de ce rejet. Que se passera-t-il au deuxième semestre 2008, sous la présidence française, c’est-à-dire sous la présidence, peut-être, de Jean-Marie Le Pen, comme nous l’espérons tous ? Quelle sera la politique énergétique de l’Europe ? Quelle sera sa politique migratoire ? Quelle sera la politique de Bruxelles sur la libéralisation des services publics ? Sur toutes ces questions, bien sûr, et sur beaucoup d’autres, nous serons présents […]. Nous serons la mauvaise conscience de ce Parlement européen, son censeur vigilant, le défenseur inlassable des peuples et des nations européennes qui ont fait la grandeur de notre continent et de notre civilisation ».