Alors que la natalité française va mal, soutenue uniquement par la fécondité des femmes étrangères, Jean-Marie Le Pen s’est dit « curieux, de savoir, aujourd’hui, ce que pensent l’Altesse Royal(e) et le petit Prince de la Porte de Versailles, de la chute des naissances françaises… S’en sentent-ils au moins responsables, eux qui, comme Bayrou, ont été ministres de longues années ? […] Sarko et Ségo ne le diront jamais : les Français subissent un véritable déracinement dans leur propre pays ». Car « au nom de l’égalité absolue de traitement, les étrangers ont aujourd’hui accès sans limites à nos avantages sociaux, au RMI, à la couverture maladie universelle, aux allocations familiales, à l’aide au logement… Même les immigrés en situation irrégulière ont des droits. […] La politique du gouvernement organise en effet la préférence étrangère ou la préférence individuelle au détriment de la préférence familiale. Pour les politiciens qui nous gouvernent, la famille française n’est plus, en effet, la valeur essentielle à défendre ». « L’équilibre social s’en ressent, au travers de la multiplication des transgressions des jeunes, au travers de la délinquance des mineurs. » Bref, « la France se décompose. La destruction de la famille traditionnelle entraîne d’abord un affaiblissement de la morale sociale, puisque les valeurs fondamentales qui structurent la société sont moins transmises ou moins bien transmises aux jeunes. Le déclin de la famille accentue également notre affaiblissement démographique, portant préjudice à notre puissance politique et économique, ainsi qu’aux équilibres sociaux ». Pourtant, a-t-il poursuivi, « la famille est la cellule de base de notre société ». « Elle est le socle de l’identité de la Nation et de son avenir. Elle est le lieu privilégié de l’éducation des enfants et de la transmission des patrimoines matériels et culturels, ainsi que des valeurs morales ».