Sur RTL, Marine Le Pen a noté que la déclaration de Nicolas Sarkozy estimant qu’il fallait que Jean-Marie Le Pen obtienne ses signatures était « rassurante », sachant que « c’est la base de la démocratie qu’un grand courant d’opinion soit représenté à la présidentielle ». Interrogée sur le ralliement de Bruno Mégret à l’Union patriotique, la vice-présidente du FN a noté que celui-ci avait comme conséquence bénéfique qu’il y avait « un concurrent de moins dans le camp national » et que M. Mégret apportait un certain nombre de signatures, en l’occurrence sept pour l’instant. « C’est peu mais c’est déjà ça, je le dis sans ironie », a-t-elle affirmé. Sept signatures et non 140 comme il a été annoncé, une précision qui a toute son importance car les militants lancés dans la quête des parrainages ne doivent pas relâcher l’effort en pensant que Jean-Marie Le Pen a le nombre requis. « Nous en avons actuellement un peu plus de 400 et nous souhaitons avoir une petite marge de sécurité » afin d’éviter « toute mauvaise surprise » comme ce fut le cas en 2002. « La performance » dans le cadre de l’Union patriotique, c’est que chaque formation fasse campagne « au sein de sa propre structure », « dans sa propre sphère d’influence ». « L’important c’est de faire l’Union patriotique car nous pensons que la France a besoin d’un changement, nous avons le devoir de nous donner tous les moyens d’y arriver ! ».
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