Marine Le Pen était, mercredi matin, l’invitée de Jean-Michel Aphatie sur RTL. Questionnée sur la campagne de Ségolène Royal, laquelle fait l’objet actuellement de nombreuses critiques, la vice-présidente du FN a jugé celle-ci « inquiétante ». « On a l’impression qu’elle ne sait pas de quoi elle parle », « d’une très grande légèreté », comme nos compatriotes ont pu le constater lors de sa visite en Chine où elle a loué « la rapidité de la justice chinoise ». « Ce qui m’apparaît ahurissant » alors que ladite justice communiste « fait toujours payer les balles aux familles des condamnés à mort ». Une « légèreté » de Mme Royal, a-t-elle poursuivi, qui s’est aussi manifestée à l’occasion de ses prises de position « dans l’affaire Montebourg », quand elle a incroyablement déclaré qu’« une femme sur trois mourrait sous les coups de son compagnon » ! Ou encore lorsqu’elle s’est prononcée pour l’indépendance du Québec. Au-delà même de la légitimité de ce vœu, Marine Le Pen a souligné que « si le Premier ministre canadien était venu nous expliquer qu’il était pour la souveraineté de la Corse ou de la Nouvelle-Calédonie, on l’aurait [justement] renvoyé dans ses buts ! » ; la dirigeante frontiste précisant encore qu’au sein du FN les questions internationales sont du ressort de son président. Bref, « je m’inquiète », a-t-elle déclaré, car « on ne sait rien sur [le] programme de [Mme Royal] si ce n’est ses bourdes » et « si la candidate socialiste est fragile qui est derrière ? Qui la materne sur le plan idéologique ? » Et la directrice stratégique de la campagne de citer le nom d’un des principaux piliers de l’équipe entourant la candidate socialo-européiste, en l’occurrence Julien Dray, qui vient d’un groupuscule trotskyste, la Ligue Communiste Révolutionnaire…et « qui en a gardé de beaux restes, je le vois à la région Ile-de-France », a-t-elle relevé.
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