Questionné également sur le soi-disant « cadeau » des pouvoirs publics consistant à allonger la période de collecte des parrainages d’élus de deux à trois semaines, le candidat de l’Union patriotique a tenu à remettre les choses en perspective : « en 2002, le délai était de cinq semaines », a-t-il rappelé, cette décision est donc « plutôt une régression ». Comme il l’a fait au cours de ses précédents rendez-vous médiatiques, Jean-Marie Le Pen a assuré qu’il « ne [jouait] pas la comédie » et que ses difficultés a réunir les 500 signatures étaient bien réelles. Interrogé sur le ralliement du président du MNR à sa candidature, le président du FN a affirmé bien sûr « approuver » la démarche de Bruno Mégret, sans « oublier » pour autant « tout ce qui nous a séparés ». Aussi « nous sommes convenus de mener nos campagnes parallèlement », a-t-il indiqué.