Jean-Marie Le Pen était samedi à Yvetot pour un banquet patriotique qui a réuni 800 personnes, où il a tenu un discours sur « les insécurités ». En préambule le candidat de l‘Union patriotique a relevé que pour l’instant cette campagne présidentielle « semble manquer son objectif principal : informer correctement les citoyens sur l’état global du pays et établir les grands besoins de la France de demain. Et à l’heure ou « le
sentiment d’insécurité se répand partout parce que, de fait, la société est de moins en moins sûre, de moins en moins protectrice, de plus en plus dangereuse » mais ou dans le même temps la société n’a jamais été aussi règlementée qu’aujourd’hui », le président du FN a livré un constat implacable des faillites du Système. Insécurités multiples a-t-il détaillé, chiffres à l’appui, « insécurité juridique, physique qui explosent car « la plupart des hommes politiques, plus lâches qu’aveugles, n’ont (…) pas osé s’attaquer à ce problème, car ils étaient paralysés à l’idée de passer pour des » fascistes » ». Insécurité qui prospère sur « l’abandon des valeurs (qui) pacifiaient jadis la société (…). Toutefois, la situation d’insécurité actuelle est aussi et surtout le résultat d’un choix politique délibéré, lui même proprement criminel ».Car « la principale raison de cette insécurité, réside dans l’immigration, décidée dans les années soixante pour peser à la baisse sur les salaires des travailleurs français et qui a été transformée en immigration de peuplement par le regroupement familial, décidé par Chirac et l’ouverture du droit d’asile au monde entier, avec les frontières-Schengen, devenues des passoires! Et Jean-Marie Le Pen de rappeler notammentque « le journal Le Point du 14 mars 2005, s’appuyant sur des synthèses émanant de la Direction Centrale de la Sécurité Publique et de la Direction Centrale de la Police Judiciaire révélait que 60 à 70% des délinquants sont issus de l’immigration ».