« Sous l’influence de diverses idéologies anti-nationales, qu’elles soient mondialistes ou libertaires, les pouvoirs publics successifs ont cédé aux sirènes de la suppression des frontières » a donc observé Jean-Marie le Pen . Or, « en refusant de jouer son rôle de gardien de l’ordre intérieur, l’Etat s’est largement décrédibilisé ». Pourtant a-t-il noté, « le devoir fondamental de l’homme politique, c’est d’assurer qu’on ne vous assassinera pas, qu’on ne vous dépouillera pas, de votre portefeuille ou de votre emploi, qu’on ne vous empoisonnera pas, avec de la nourriture avariée ou des produits médicaux infectés ». « Et bien, nous qui ne rêvons que d’être les serviteurs du peuple Français, nous acceptons de passer pour réactionnaires ou pour » fascistes « , lorsque nous disons qu’il faut savoir stopper certaines dérives politiques, économiques et sociales. Nous acceptons de laisser la compassion aux moralistes, pour nous astreindre à notre devoir d’état, celui de protéger et de défendre nos compatriotes d’abord. Nous voulons rendre à l’homme politique sa dignité, mais aussi sa responsabilité, afin que plus jamais, le peuple Français ne puisse (pâtir) des erreurs de politiques économique, de politique familiale, de politique d’immigration, de politique de sécurité ».