Directeur de l’Institut National d’Etudes Démographiques (Ined), François Héran présentait le 27 janvier dernier, sur le plateau de Soir 3, son nouvel ouvrage, « Le temps des immigrés ». Le responsable de l’Ined a annoncé la couleur en affirmant que les 300 000 naissances enregistrées en France en 2006 – et non pas d’enfants français comme l’a alors relevé Jean-Marie Le Pen –, un chiffre à la hausse dont s’est gargarisé le gouvernement, n’empêcheront pas notre pays d’avoir recours encore plus à l’immigration dans l’avenir. « On ne peut pas prévoir l’immigration de demain [mais] la place de l’immigration sera plus importante que maintenant ». « Il y aura de plus en plus de décès, et il y aura moins de naissances car il y aura moins de femmes en âge d’avoir des enfants, du coup le solde naturel […] va fondre, va disparaître, et l’immigration, sans le vouloir, sera en première ligne de la croissance de la population française. Je trouve que le débat politique ne nous prépare pas du tout à cette idée », a déclaré M. Héran. Il est certain que cette politique de substitution de population, menée conjointement depuis trente ans par la gauche et la droite, n’est pas annoncée comme telle, nos gouvernants se contentant de laisser ouvertes les vannes de l’immigration et de s’interdire toute politique de relance de la natalité française. Un projet poursuivi opiniâtrement par le candidat Sarkozy et au ministère de l’Intérieur depuis 2002, et qu’il essaye de masquer en renvoyant de temps à autre quelques « Roms » à Bucarest…