Bien sûr, le petit crachat contre la droite nationale, populaire et sociale est aussi une constante chez ce militant immigrationniste, FN qu’il décrit comme « un parti raciste, xénophobe et ultra-libéral » (sic). Pour Bové, ne nous y trompons pas, il n’y a pas pire ennemi que les défenseurs de la culture, de l’identité et des traditions françaises, ce qui explique que ce pseudo défenseur de la ruralité ne manque jamais une occasion de déverser son fiel contre le mouvement de Jean-Marie Le Pen, alors même que dans les Conseils régionaux comme au Parlement européen, les frontistes défendent becs et ongles agriculteurs, pêcheurs et consommateurs français contre les ravages sanitaires, environnementaux et sociaux du mondialisme. Bové est donc bien un véritable altermondialiste, c’est-à-dire le pendant de gauche du mondialisme libéral, un allié objectif des grands trusts internationaux et des cénacles qui souhaitent, comme lui, la disparition des frontières, la régularisation des clandestins, la poursuite de l’immigration, en un mot la disparition des nations et des peuples enracinés au profit de conglomérats de consommateurs nomades et interchangeables. Comme le rappelait le FN en juillet 2000, à l’occasion de l’ouverture à Millau du premier procès médiatique de José Bové pour la mise à sac d’un restaurant de malbouffe rapide, « on ne peut se faire le chantre du terroir sans défendre l’identité nationale, la souveraineté politique de la France et l’intégrité de notre peuple ». « Toute gesticulation, même bénéficiant d’une large et indulgente couverture médiatique et du soutien de la gauche et de l’extrême gauche, ne pourrait être dès lors qu’un leurre grossier ». Bové sert parfaitement, par ses outrances caricaturales et sa haine des nationaux, les intérêts de ceux qu’il croit peut-être combattre.