Sur l’environnement et le réchauffement de la planète, le président du Front National a observé qu’il s’occupait déjà d’environnement quand « M. Hulot avait encore la goutte de lait au nez ». Questionné sur le nucléaire, Jean-Marie Le Pen a affirmé qu’il fallait être « extrêmement prudent », pointant le problème du recyclage, la dangerosité de certaines centrales à l’étranger, mais se déclarant contre la fin du nucléaire français dont il a loué l’efficacité technologique. « Nous avons besoin du nucléaire pour notre production d’électricité », sachant que nous ne pourrions pas nous en passer en cas d’aggravation de la situation au Moyen-Orient, avec un baril qui passerait à 200 ou 300 dollars. A ce sujet, il s’est dit inquiet de la politique américaine en Irak et dans la région. Quant à l’Iran, il a rappelé que Téhéran n’a pas réclamé de droit à la bombe – que possède Israël, l’Inde, le Pakistan ou la Chine… – mais « un accès à l’ énergie nucléaire civile » que le droit international ne peut lui interdire. Le candidat de l’Union patriotique a estimé encore que la France a un rôle à jouer dans cette région « pour construire la paix ».