Relevant qu’il était le seul depuis le début de la campagne à parler des problèmes qui touchent aux fonctions même d’un président de la République – Défense, diplomatie, institutions – Jean-Marie Le Pen a affirmé qu’une de ses premières démarches s’il est élu sera d’entrer en relation avec l’UE. Et ce, afin que nous retrouvions nos libertés et nos frontières, « ce qui ne veut pas dire sortir de l’Europe », a-t-il précisé. « Une grande partie des prérogatives de la France ne nous appartiennent plus », a-t-il relevé, rappelant que ses principaux adversaires ont voté OUI à la Constitution européiste. « Moi j’ai voté NON », comme 55 % des Français, a-t-il indiqué, pointant le fait qu’il est ainsi le mieux placé pour discuter avec l’Europe et porter les aspirations de nos compatriotes. De la même façon, il a affirmé qu’il n’y aura pas besoin « de sortir de l’euro, il s’en ira tout seul », l’euro ayant été institué « comme condition de l’Europe fédérale » qui a été enterrée le 29 mai 2005 par les votes français et néerlandais…