Interpellé sur les graves incidents de cette fin de semaine à Chanteloup-les-Vignes (Essonne), le candidat de l’Union patriotique a jugé ceux-ci « prévisibles ». « Ce qui est étonnant, c’est qu’ils n’aient pas eu lieu avant ». « Car rien n’a été fait dans les banlieues si ce n’est déverser de l’argent à torrent », puisque « notre Etat décadent paye pour avoir la paix ». « Je m’attaquerai aux causes, la cause de la tension dans les banlieues tient à la surpopulation qui découle de l’immigration massive qui s’accumule dans ces quartiers », à l’heure où « 300 000 à 400 000 étrangers entrent encore chaque année en France ». « J’ai confiance dans le vote des banlieues […]. Je sais que les trublions ou les voyous ne constituent qu’une minorité », a-t-il expliqué. « Mais il y a 97 % des gens qui habitent la banlieue qui sont les premières victimes de la situation ou des troubles qui y sont provoqués ». Le candidat de l’Union patriotique a bien sûr prôné l’inversion des flux migratoires qui menacent de disparition « l’identité française » ; un « phénomène migratoire qui est un phénomène mondial » s’appuyant sur l’explosion de la démographie. Plaidant pour l’immigration zéro, il a réaffirmé la nécessité de « remettre en ordre la législation sur les naturalisations. La nationalité, ça s’hérite ou ça se mérite ». « Je suis un adversaire résolu de la double nationalité. Il faut choisir. » Jean-Marie Le Pen a plaidé également pour une politique familiale française et a précisé que « la promotion du métissage est une position politique [qu’il n’approuvait pas] ».