Bruno Gollnisch était l’invité dimanche 4 février – en duplex – de l’émission France Europe Express sur France 3, animée par Christine Ockrent qui recevait la candidate du parti communiste, Marie-George Buffet. Questionné sur la candidature de José Bové à la présidentielle, le directeur opérationnel de la campagne de Jean-Marie Le Pen a noté qu’il s’agissait « d’un problème interne aux forces d’extrême gauche. Cela n’a pas d’incidence fondamentale. Le seul candidat à l’heure actuelle qui peut incarner le sursaut qui s’est manifesté le 29 mai 2005 pour conserver l’identité, la liberté, l’indépendance de notre pays, c’est la candidature de Jean-Marie Le Pen, puisque aussi bien Nicolas Sarkozy que François Bayrou et Ségolène Royal, sont partisans de l’absorption de la France dans l’UE ». Interrogé sur le fait de savoir si le FN se rangeait « sous la bannière de l’anti-libéralisme », Bruno Gollnisch a tenu à poser clairement les termes du débat. « Nous sommes anti-libéraux au sens où nous refusons la mainmise des groupes financiers anonymes sur les richesses de notre pays, la dictature du profit sur le plan du commerce international, le fait par exemple que les délocalisations se succèdent dans notre pays parce que certaines entreprises vont à la recherche de main-d’œuvre sous payée dans des pays communistes comme la Chine ».