Président du groupe Identité Tradition Souveraineté (FDA Quotidien des 11, 17 et 24/01/2007), Bruno Gollnisch a été questionné sur la création dudit groupe regroupant 7 nationalités au sein du Parlement européen. Il a dénoncé au passage « l’accord scélérat qui a fonctionné de façon parfaitement déloyale puisqu’on a laissé entendre aux députés patriotes que les vice-présidences des commissions seraient réparties à la proportionnelle puis, au dernier moment, on a présenté contre nous des candidats élus par nos adversaires politiques ». « Les moyens mesquins et minables employés nous font beaucoup d’honneur », a-t-il encore relevé… ITS, a précisé le dirigeant frontiste « défend la souveraineté et l’identité des nations », « la souveraineté européenne », « en opposition avec le projet majoritaire au Parlement », celui d’une Union conçue « comme un projet purement idéologique ». « Nous, nous considérons que l’Europe est une réalité charnelle », Europe « qui, dans l’Histoire de l’humanité, est l’espace dans lequel on a inventé la liberté des nations et leur égalité ». « Avec les nouveaux élus patriotes roumains et bulgare, nous nous opposons aux dérives de l’UE en restant fidèle au vrai génie de l’Europe : la liberté des nations ». « Je crois que l’UE est obsolète, les enjeux planétaires sont là et la France a un rôle très important à y jouer » avec ses atouts : son immense territoire maritime, la francophonie, sa place de membre permanent du Conseil de sécurité… Mais, « face à la dérive bureaucratique de l’UE », a affirmé Bruno Gollnisch, « nous allons nous battre pour que l’UE reste une structure légère, de concertation, de projets industriels communs (Ariane, Airbus), d’échanges culturels, de garantie mutuelle des frontières, de la paix et de la sécurité, sans avoir le super-Etat bureaucratique que les citoyens ne contrôlent pas !».