Pour autant, a précisé Bruno Gollnisch, « le rejet du libéralisme cache souvent une politique bureaucratique, dirigiste, fiscaliste qui spolie les Français du fruit de leur travail, politique qui joue un rôle dans le marasme économique. C’est pourquoi nous sommes favorables au rétablissement des libertés économiques qui ont été détruites par la droite parlementaire comme par la gauche et l’extrême gauche ». De la même façon, Jean-Marie Le Pen, invité le même jour d’Europe 1 – voir notre édition précédente – et questionné sur les moyens qui seront les siens une fois élu pour réduire la dette énorme qui pèse sur la France, a plaidé pour « une relance de l’activité française par la libération des énergies ». Laquelle « amènerait des entrées fiscales plus importantes permettant de renégocier notre dette et de la réduire de façon à ce qu’elle ne soit pas pour les générations suivantes un poids écrasant ». Il a réitéré sa conviction que l’Impôt sur la Fortune (ISF) était « un impôt stupide » et qu’il s’agirait déjà, première étape sur la voie de sa suppression, de retirer la résidence principale du calcul de l’ISF.