Questionné par les journalistes sur ce ralliement d’Alain Soral, Louis Aliot a confié qu’il ne partageait pas « le marxisme » de M. Soral qu’il a qualifié de « science dépassée » mais s’est félicité que celui-ci apporte « un particularisme de gauche au combat national ». « Alain Soral se joint au combat au service de la patrie », a noté le secrétaire général du FN, dans le cadre d’une Union patriotique, ce qu’a échoué à faire en son temps Jean-Pierre Chevènement, rallié depuis à la candidate euromondialiste Royal. C’est-à-dire « la réunion des deux rives », des deux familles se battant pour la souveraineté de notre pays, à l’heure où « les partis de gauche ont trahi le peuple ». Un combat pour la France qu’Alain Soral mène « à visage découvert », intellectuel qui apporte « un petit air nouveau », un côté social aux côtés d’un Jean-Marie Le Pen identifié « comme le défenseur de la patrie, de la nation », a affirmé Louis Aliot.