Evoquant la nécessité de réformer les conditions d’accession à la nationalité française, Marine Le Pen rappelait dimanche sur Canal+ que « la plus grande maternité de France se trouve à Mayotte », là ou les immigrées en situation irrégulière viennent accoucher pour que leurs enfants deviennent français et bénéficier ainsi des droits sociaux et des avantages financiers afférents. Le Quotidien Les Nouvelles de Mayotte –édition du 7 février- relevait pour sa part que « chaque clandestin pincé à Mayotte et reconduit à la frontière » coûte 116,89 euros au contribuable. « En 2006, 13 253 individus ont été appréhendés, soit un coût pour la collectivité de 1 549 220 euros », chiffre qui ne comprend pas « le coût des effectifs chargés de les interpeller, ni les frais de nourriture lorsqu’ils séjournent au centre de rétention, etc. Il ne s’agit que des frais de reconduite proprement dits, partagés entre l’avion et le bateau ». Si le nombre des clandestins interpellés reste très faible comparativement à ceux qui s’installent sur ce territoire français, cette montée en puissance de l’immigration clandestine coûte infiniment plus cher quand ces étrangers illégaux ne sont pas expulsés, notamment en terme de sécurité publique. Selon les statistiques publiées pour l’année 2006 à Mayotte, rapporte encore « Les Nouvelles de Mayotte », les « vols de voitures » ont augmenté de 62%, les « vols à l’arraché » de 33%, les « cambriolages » de 6%, les « coups et blessures volontaires » de 21%, les « rébellions et outrages à agents » de 41%, tandis que les agressions sexuelles ont quasiment doublé…Il n’y a pas qu’en métropole que Sarkozy peut se flatter de son bilan au ministère de l’Intérieur…