Dans le dernier numéro de National Hebdo, Alexandre Martin a consacré son article aux délocalisations des entreprises. Si les partis de l’Etablissement refusent rétablir un protectionnisme national, il n’en reste pas moins que certaines entreprises «ayant succombé aux sirènes du mondialisme» ont entrepris de revenir s’installer en France est-il expliqué, le journaliste de National Hebdo citant ici un article du quotidien Les Echos consacré à ce sujet. Les raisons de ce retour dans la mère patrie sont motivées par plusieurs facteurs. D’abord la distance. Puisque « au moins la moitié du gain en coût de production est dévoré par le transport ». Ainsi un fabricant de compresseur installé en Chine a constaté que, malgré un personnel revenant 17 fois moins chers qu’en France, la simple suppression du trajet Chine-France abaissait de 50% cette différence. Au final, «le fameux différentiel de salaires se traduit au total par une baisse de seulement un cinquième des dépenses », soit beaucoup moins que ce que nous serinent les medias. La distance rend également plus problématique « la réactivité, notamment » pour des industries comme le textile « qui doivent réagir quasi instantanément aux variations de goût de la clientèle. Enfin, autre raison invoquée par les entreprises qui ont rapatrié leurs production en France, « la qualité et la meilleure efficacité du travail français », de l’aveu même de « la coopérative d’opticien Atoll » qui «est parvenu à rapatrier une partie de sa production en France sans augmenter son prix de vente». Aussi, conclut Alexandre Martin, les délocalisations ne sont pas une fatalité, mais les initiatives de dirigeants de société intelligents et patriotes ne suffisent pas, le changement politique seul sera décisif pour arrêter la saignée de notre industrie ». Ce n’est pas Jean-Marie Le Pen qui le contredira !