Alors que plusieurs millions d’euros ont d’ores et déjà été engagés pour rechercher les signatures, Jean-Marie Le Pen a rappelé que s’il ne parvenait pas à réunir les 500 parrainages requis, le FN pourrait être acculé à la ruine. Il a également de nouveau insisté sur le fait qu’un parrainage n’est pas un soutien politique donné au maire à un candidat, mais relève d’une « mission démocratique » puisque « la loi a fait des maires les gardiens du pluralisme démocratique ». Et si nos compatriotes pourraient se retrouver le 22 avril avec la possibilité de voter pour 5 candidats d’extrême gauche, « il serait extravagant que le candidat national ne puisse se présenter », situation qui découle largement de la publicité des parrainages par le Conseil constitutionnel. Une publicité en contradiction avec l’article 3 de notre Constitution qui dispose que « le suffrage peut être direct ou indirect, mais il est toujours universel, égal et secret ». Le candidat de l’Union patriotique a noté encore les récentes déclarations du sarkozyste Brice Hortefeux et de Laurent Fabius expliquant qu’il est tout à fait normal que les représentants des grands courants d’opinion puissent concourir devant les Français. « Il n’y a pas de démocratie sans pluralisme réel » a poursuivit Jean-Marie Le Pen qui a lancé un appel solennel aux maires au nom de « l’indépendance d’esprit », « du civisme » et « du courage ».
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