Le candidat de l’Union patriotique a promis de rétablir, « dans tous les domaines », « la préférence nationale », de couper les pompes aspirantes de l’immigration. « La première mesure que je prendrai, si je suis élu, sera de retrouver notre souveraineté sur nos frontières et d’être maîtres chez nous », d’autant que le contrôle de l’immigration aux frontières externes de l’Europe est « un mythe ». Les cinq millions de chômeurs que comptent réellement notre pays, les souffrances, les difficultés qui touchent un nombre croissant de nos compatriotes a-t-il ajouté « sont les fruits vénéneux de la folle politique d’ouverture généralisée des frontières humaines, commerciales, sanitaires et internationales ». « Ne vous laissez pas intoxiquer par les sondages » a-t-il poursuivi. Je suis au dessus des 20 %. Je ne sais pas qui sera l’autre au second tour. Peu importe, peu me chaut, ce sera le candidat du système ! », a-t-il encore affirmé, évoquant en outre les pièges qui lui sont tendus pour l’empêcher d’obtenir ses parrainages, les manœuvres du « baron noir » Villiers. « Nous sommes à quinze jours de la date des dépôts, et à l’heure où je vous parle, je ne n’ai pas (les signatures) ».