On se souvient de l’affaire Guy Lefèvre, ce charcutier de Margny-les-Compiègne dans l’Oise, harcelé par SOS racisme, incroyablement condamné à payer de très lourds dommages et intérêts et une forte amende sous l’inculpation de racisme pour ne pas avoir accepté, en janvier 2005, la candidature d’un jeune noir, Ibrahim Gadio, dans son commerce, alors même que ce poste était déjà pourvu (FDA Quotidien des 28/12/2005, 20/01 et 21/01/2006). Honnête commerçant qui dans la nuit du 22 au 23 février 2006, avait été de surcroît sauvagement agressé par cinq « jeunes » devant son magasin ; ce qui n’est certainement pas sans lien avec le fait que ce Français ait été jeté en pâture aux médias par diverses officines anti-nationales (FDA Quotidien du 1/03/2006). Pour que la solidarité nationale ne soit pas un vain mot, la fédération frontiste de l’Oise avait pris l’initiative de lancer une souscription pour aider la famille de Guy Lefèvre, relayée par FDA et la presse nationale (FDA Quotidien du 17/03/2006). Cette aide n’a pas été vaine puisqu’elle a donné à M. Lefèvre la possibilité de pouvoir faire appel de la décision de justice qui l’a frappé. Le 21 février justement, la Cour d’Appel d’Amiens a reconnu M. Lefèvre coupable de « délit de discrimination en raison de l’origine, de la nationalité ou de l’ethnie, par refus d’embauche », condamnant celui-ci à 2000 euros d’amende et à verser 2000 euros de dommages et intérêts à M. Gadio. Une somme tout de même revue à la baisse par rapport au premier jugement…On se rappellera également que Michel Guiniot, Secrétaire départemental FN de l’Oise avait exprimé à l’époque des faits son sentiment selon lequel M. Gadio n’était pas « sans reproches ». Ce qui s’est confirmé puisque le 27 février, Ibrahim Gadio comparaissait devant le tribunal de Compiègne où le substitut du procureur a réclamé deux mois de prison ferme à son encontre pour avoir, le 5 janvier dernier, insulté et craché au visage du chauffeur du bus à bord duquel il était monté. M. Gadio n’en est pas à son coup d’essai puisque au nombre des condamnations qui émaillent son casier judiciaire, trois au moins ont été prononcées pour des faits d’outrages et de rébellions. A l’évidence il n’est pas certain que M. Gadio aurait fait un bon commis charcutier.