En présence du Délégué général du FN, le lyonnais Bruno Gollnisch, mais aussi de personnalités ayant rallié l’Union patriotique –Christian Perez au nom du Parti populiste, Claude Reichman au nom de la « Révolution bleue », Bruno Mégret président du MNR..- Jean-Marie Le Pen a tenu dimanche devant 3000 personnes une grande réunion publique dans la capitale des Gaules. Le président du FN a anticipé de quelques heures l’allocution de Jacques Chirac au cours de laquelle il a annoncé qu’il ne représenterait pas au suffrage des Français. L’homme qui a si puissamment contribué à précipiter notre pays dans la spirale du déclin, en le diluant par le haut dans le magma euromondialiste et par le bas avec l’accélération de l’immigration de peuplement dont il fut l’initiateur, a été salué logiquement par l’ensemble des dirigeants des partis du système. Un calamiteux Chirac qui a osé clamer dimanche son « amour » de la France et qui n’a pas manqué de cracher de nouveau sa haine fantasmagorique, quasi pathologique, du Mouvement national : « ne composez jamais avec l’extrémisme, le racisme, l’antisémitisme ou le rejet de l’autre. Dans l’histoire, l’extrémisme a déjà failli nous conduire à l’abîme. C’est un poison » a-t-il ânonné dans le plus pur style des éditoriaux de L’Humanité qui ont bercé sa jeunesse. Depuis Lyon, Jean-Marie Le Pen a qualifié Jacques Chirac de « plus mauvais président de l’histoire de France », « symbole de la corruption politique ». Ce retrait de Jacques Chirac «est une grande joie. Je perds mon pire ennemi. Chirac se prend pour le roi de France, il n’a pas compris que le peuple de France l’a désavoué » a noté le président du FN, appelant de ses vœux une « impitoyable répression de la corruption politico-financière » et « l’application systématique de peines de prison ferme ».