Questionné sur les parrainages de maires, Jean-Marie Le Pen a observé qu’ «on voit désormais « arriver le peloton ». « Beaucoup de candidats sont aux alentours de 450-460 parrainages c’est notre cas aussi à quelques dizaines près. Je pense sincèrement que nous les aurons, il y a eu une prise de conscience des maires qui n’ont pas voulu que le combat se déroule simplement entre les trois candidats du Système ; ils ont voulu que le peuple puisse s’exprimer ». « Il y a eu des prises de positions officielles de M. Sarkozy, de M. Hortefeux et même de la gauche qui ont dit qu’il ne serait pas naturel que M. Le Pen ou M. Besancenot ne puisse se présenter. C’est un réflexe démocratique qui doit être salué comme tel » s’est félicité le président du Front National ; un « appel « qui a eu un effet sur les maires et qui a contribué à les « désinhiber ». « Je ne me serai pas donné le mal de faire une campagne depuis un an si je n’avais pas l’intention de me présenter : non seulement j’ai l’intention d e me présenter mais j’ai l’intention de gagner ! » a-t-il précisé avec un large sourire gourmand. Et à l’heure ou Dominique Strauss-Khan a affirmé que si la gauche l’emportait elle ne chercherait pas « noise » à Chirac à propos de ses démêlés judiciaires, Jean-Marie Le Pen a affirmé qu’il fallait « appliquer la loi ». « C’est une revendication fondamentale des Français qui considèrent que les élus doivent être au premier chef responsable de leurs actes, jugés plus sévèrement que les simples citoyens. Il y a dans la fonction de dirigeant une responsabilité, un modèle que nous devons assumés il faut être plus sérieux, plus honnête que les autres. Chez nous hélas ce n’est pas toujours le cas» a-t-il conclu.