Questionné sur le dernier coup médiatique de Nicolas Sarkozy qui a appelé de ses vœux la création d’un « ministère de l’immigration et de l’identité nationale », le candidat de l’Union patriotique a tout d’abord remarqué : « pourquoi le propose-t-il maintenant et non quand il est entré au gouvernement ? ». Au-delà de l’effet d’annonce bien dans les manières du président de l’UMP, Jean-Marie Le Pen a surtout relevé qu’ « il n’est pas nécessaire d’avoir un ministère mais une volonté politique faire cesser ce flux déferlant qui a fait entrer 10 millions d’immigrés ces dernières décennies, flux qui se poursuit au rythme de 3 à 400 000 par an ». Or « ce torrent ne va pas cesser » au vu de l’explosion démographique des pays du sud. « Nous ne pouvons aider au co-développement » des pays pauvres « avec une dette de 2500 milliards d’euros » a-t-il ajouté, « il faudrait d’abord rétablir notre situation économique et sociale », » même si nous pouvions faire quelques efforts », on ne peut porter l’afrique sur notre dos ». « Il faut remettre la France dans une situation de compétition internationale » a poursuivi Jean-Marie Le Pen , « nous devons pour cela retrouver nos frontières puisque nous sommes livrés à l’agressivité naturelle de nos concurrents, notamment des pays émergents dont les coûts de production sont très inférieurs aux nôtres » et « la nation est la seule manière de résister à ce mondialisme déferlant, de protéger les intérêts du peuple français : c’est cela qui m’intéresse a priori, moi je suis l’avocat du peuple français ! ».