« Si j’arrive à l’Elysée, je ne régulariserai pas les clandestins », « comme l’ont fait MM. Berlusconi et Zapatero qui ont régularisé 1,5 millions de clandestins », a encore affirmé Jean-Marie Le Pen, politique « qui a comme résultat immédiat d’en faire venir de nouveaux ». « Je crois que la politique que nous allons élaborer, qui tourne en gros autour de la notion d’immigration zéro, c’est de signaler que les gens qui pensaient pouvoir venir en France ne seront pas soutenus et qu’ils y viendront à leurs frais ». « L’immigration est un des sujets sur lequel l’obscurité est organisé scientifiquement » a-t-il encore observé, avant d’être invité à réagir au rapport de l’Ofpra signalant que pour la troisième année consécutive le nombre des réfugiés en France serait à la baisse. Jean-Marie Le Pen a surtout remarqué qu’il s’agirait de « s’organiser avec des pays donneur de leçons d’humanisme ». « Pourquoi la France devrait-elle être le seul pays d’accueil ? » s’est-il interrogé, pointant le fait que certains pays de l’UE « utilisent la législation européenne pour se débarrasser de leurs clandestins et nous les envoyer ! ». Interpellé sur une enquête du Bureau international du travail (BIT) qui a dénoncé « des discriminations à l’embauche » en France, le candidat de l’Union patriotique a rétorqué qu’il comptait « élargir la préférence nationale », dont bénéficient les fonctionnaires, au secteur privé. « Il est normal », a-t-il affirmé, que les Français dans leur propre pays « aient une priorité sur les étrangers ». « Les Français héritent d’un patrimoine en naissant conquis par le travail et le sacrifice des générations précédentes, ils ont donc un droit particulier dans leur propre pays, il n’y a pas d’autre cadre que la nation pour la solidarité nationale ! ».