« Un Président de la République, dans la mesure où il est l’incarnation de la Nation française, doit montrer d’où il vient avant de montrer où il va. ». « Le Président de la République n’est pas un fonctionnaire élu pour cinq ans », mais « l’incarnation de la Nation française, l’incarnation du peuple français ». « Pour être Président de la République il faut connaître le pays dans sa profondeur politique, culturelle et psychologique. Aucun des éléments que ne maîtrisent ni les hommes ni la femme du Système qui nous ont conduit là où nous en sommes » a relevé Jean-Marie Le Pen. A contrario, il s’est dit convaincu d’être ce « chef capable de définir un cap et de le maintenir face aux minorités turbulentes et aux puissants qui voudraient l’en détourner », le seul capable de « trancher et de ne pas rester dans le consensus mou ». « Pourquoi voulez-vous que ces gens fassent ce qu’ils n’ont pas fait depuis trente ans (…). Trente ans après moi, Nicolas Sarkozy semble avoir découvert le problème de l’immigration ». « Pour être Président, il ne faut pas s’affoler et dire tout et n’importe quoi pour essayer de capter quelques voix supplémentaires » a-t-il averti. « Pour s’occuper de la racaille, comme il dit, il faut selon lui un Kärcher et un Ministère de l’Immigration et de l’Identité Nationale. Pourquoi n’a-t-il pas proposé la création de ce ministère lors du remaniement de juin 2005 ? » a-t-il relevé. Mais « que veut-il faire exactement ? Donner le droit de vote aux immigrés, régulariser les clandestins, mettre en oeuvre la préférence étrangère rebaptisée discrimination positive, construire des mosquées ? », a-t-il ajouté, pointant le bilan désastreux du Ministre candidat de l’UMP, notamment en matière d’insécurité (galopante) et d’immigration (endémique). « Je suis payé pour défendre les Français. Moi, je ne l’oublie pas ». «La Nation, ce n’est pas simplement une envie d’être ensemble, c’est aussi un sentiment d’appartenance, d’intérêt commun, de risque partagé ». « La nationalité, ça s’hérite ou ça se mérite », et dans le deuxième cas, il doit y avoir « un échange de volontés, un peu comme dans le mariage ». Le président du FN s’est arrêté sur l’immigration et les « bouleversements culturels, économiques, civils » que celle-ci a entraînés, promettant s’il était élu le 6 mai un « recensement démographique sérieux », puisqu’on ne sait « d’où sont venus les 25 millions de personnes supplémentaires » entre 1945 et aujourd’hui, pour atteindre les 65 millions d’habitants que compte la France aujourd’hui.