Morvan avait été tellement outrancier dans ses attaques ad hominem contre Bruno Gollnisch que le Conseil d’Etat, dans un communiqué de presse publié 14 mars 2005 avait souligné que « plusieurs des déclarations du recteur d’académie de Lyon ont porté atteinte au droit et au respect de la présomption d’innocence dans le cadre des procédures en cours ». Dans un communiqué Bruno Gollnisch a fait part de sa « satisfaction » à l’annonce du limogeage du recteur Morvan « après avoir sévi depuis 2002 au rectorat de Lyon ». « L’ex-recteur, proche de Chirac, de ses méthodes et de ses obsessions, s’était fait le complice de certaines associations communautaristes ou extrémistes telles qu’Hippocampe ou le CRIF, ses seuls soutiens, mais qui ne représentent qu’une infime minorité de la communauté dont ils prétendent défendre la mémoire. Déjà sur la sellette depuis 2004 en raison de son autoritarisme et de ses prises de positions, l’ex-recteur Morvan a cru pouvoir sauver son poste en se comportant à mon égard comme le pire des procureurs, ce qui a d’ailleurs conduit le Conseil d’Etat à le condamner en mars 2005.
Son limogeage est légitime. Le seul scandale de cette affaire est son caractère tardif, car dans beaucoup de domaines, les dégâts sont irréparables » a estimé le Délégué Général du FN.