Lors de la session du Conseil régional de Rhône Alpes des 22 et 23 mars, Dominique Martin, au nom du groupe Front National, avait déposé un vœu dans l’optique du désengorgement des axes routiers. En l’espèce il se prononçait pour le développement du covoiturage. A cette fin, les élus frontistes voulaient la mise en place de « parcs relais aux péages autoroutiers pour permettre un covoiturage aisé ». Or, bien souvent, les places de stationnement y sont inexistantes où les parcs existant sont trop petits ». Aussi le FN souhaitait que le président de la région « intervienne auprès du Ministre des Transports pour intégrer au cahier des charges des concessions autoroutières l’obligation de prévoir, à chaque gare de péage, des parcs relais pour permettre aux automobilistes souhaitant effectuer leur déplacement par covoiturage de laisser leur véhicule personnel ». Bref, une proposition concrète et de bon sens qui, tout en ménageant la liberté des automobilistes, permettait efficacement de réguler le trafic et de diminuer à la marge la pollution. Mais c’était sans compter sur la pusillanimité des partis de gauche, prisonniers de leur carcan idéologique, chez qui le ressentiment contre le FN l’emporte sur toute autre considération. Ainsi le PS et les Verts ont voté contre et « avec leur courage habituel » a souligné Dominique Martin, « l’UMP s’est abstenue pendant que l’UDF a refusé de participer au vote ».