Jean-Marie Le Pen s’est soumis de bonne grâce à la fin de son intervention aux questions posées par un public venu des quatre coins de la France, entrepreneurs qui ont été sensibles au projet de réduction de la fiscalité souhaité par le président du FN, la baisse de l’impôt sur les sociétés, actuellement de 33% pour les PME à 10%, 15% et 20%, selon le niveau de résultat. Il a été notamment interrogé sur l’épineux problème du manque de personnel qualifié, alors même que notre pays connaît un chômage endémique, puisque 500 000 postes seraient actuellement non pourvus. Jean-Marie Le Pen a réaffirmé qu’il voulait redonner le contrôle de la formation professionnelle aux professionnels. Questionné sur « la grande distribution », Jean-Marie Le Pen a étayé plusieurs pistes pour rééquilibrer le pouvoir de la grande distribution par rapport aux fournisseurs. Par exemple, l’intensification de la suppression des marges arrières, très timidement esquissé par Nicolas Sarkozy. Il a redit son opposition ferme aux centrales internationales d’achat qui s’opposent aux centrales d’achat françaises, son opposition au chantage permanent de rupture auquel se livre la grande distribution vis-à-vis des entrepreneurs, sur le thème « soit vous baissez vos prix, soit on rompt nos relations sans préavis ».