Jean-Marie Le Pen a affirmé qu’il s’agissait de « redonner le goût du travail, de l’effort et du risque » à nos compatriotes, de rétablir « le libre choix du temps de travail », observant qu’il n’existait pas un seul pays au monde où les 35h sont appliquées de manière autoritaire. Il a redit sa volonté de s’attaquer à « la pression fiscale » (de quatre points supérieurs en France à la moyenne de celle qui existe dans les pays de l’UE), laquelle décourage les énergies et spolie les Français du fruit de leur travail. Le candidat de l’opposition nationale a assuré que seul le maintien des frontières peut « protéger des conséquences dramatiques de la mondialisation », notamment d’une « immigration de masse » que nous n’avons depuis longtemps plus les moyens d’accueillir. Il s’est prononcé logiquement pour la suppression du regroupement familial, observant que la polygamie est tolérée de fait en France. Il a souhaité que comme en Italie, seuls les immigrés ayant un contrat de travail puissent rester sur notre territoire. Que comme en Suisse, la préférence nationale et européenne à l’embauche soit promulguée. Que comme au Royaume-Uni, la maîtrise de la langue nationale soit obligatoire pour les étrangers qui y sont accueillis. Que comme au Pays-Bas les critères du droit d’asile soient extrêmement encadrés. Que comme au Pays-Bas, en Suisse, en Belgique, le droit de la filiation soit la règle chez nous, qu’il n’y ait plus de procédure automatique de naturalisation.