« Les principaux maux qui frappent l’entreprise et le monde du travail sont l’interventionnisme économique permanent de l’Etat, la suppression de barrières économiques et douanières », « l’immigration sauvage et incontrôlée », « la relative dérive financière et spéculative du capitalisme multinational à courte vue » a observé Jean-Marie Le Pen, relevant « l’absence d’organisations professionnelles et syndicales réellement représentatives du monde du travail » pour faire pièce à cette « dérive ultra-libérale ». A quoi s’ajoute « l’échec flagrant de l’Education Nationale qui a investi depuis 1945 la Formation Professionnelle », puisque « en pleine période de chômage, les entrepreneurs ne trouvent pas de personnel qualifié correspondant à leur demande », avec « 500 000 postes qui sont à ce jour non pourvus ! ». Le candidat de l’Union patriotique a défini deux axes pour permettre le redémarrage de la machine économique. D’abord « libérer le travail et l’entreprise de l’étatisme, du fiscalisme et du réglementarisme », avec « le desserrement de l’étau fiscal », la diminution de l’impôt sur le revenu du travail et de l’impôt sur le bénéfice des sociétés. « Mesures, extrêmement fortes, mais parfaitement compatibles avec l’équilibre général de notre Programme qui est même bénéficiaire de 200 millions d’euros et n’alourdit donc aucunement la dette. Il est vrai que nous sommes les seuls à proposer plus de 70 milliards d’économies sur les dépenses de l’Etat ! » a-t-il rappelé. Il s’agira notamment de « renégocier la durée hebdomadaire du temps de travail par branches d’activité », de « simplifier le Code du travail », d’« encourager la multi-activité », de « limiter le libre-échangisme et les effets négatifs du capitalisme spéculatif et financier par la mise en place d’un protectionnisme ciblé (barrières douanières modulables, remboursables et bonifiables) , de « réformer la représentation professionnelle et favoriser un nécessaire renouveau du syndicalisme sans lequel aucune réforme de fond n’est possible ». Et ce par « la suppression du monopole du 1er tour, l’égalité devant les subventions publiques pour tous les syndicats, le contrôle de la comptabilité des syndicats, la mise en place d’organisations professionnelles par branches… ».