L’autre grand axe préconisé par Jean-Marie Le Pen consiste à favoriser concrètement la création d’entreprise. Pour ce faire, il faut multiplier les « investisseurs providentiels », « augmenter le nombre des fonds d’amorçage et de post-création ». De manière complémentaire il a plaidé pour le développement des entreprises par la montée en puissance d’un « véritable marché de fonds propres ». Au nombre des mesures préconisées, le Président du FN a souhaité que « les compagnies d’assurance soient obligées à investir, en 5 ans, 5% de leurs emplois financiers auprès des PME, via des fonds spécialisés », que « les systèmes de retraite complémentaire par capitalisation » soient encouragés, ce qui permettrait « l’émergence de fonds de pension français réservant une part significative de l’épargne investie dans les PME ». Il a souhaité aussi qu’une part du produit fiscal de l’ISF soit « réservée au financement direct des PME ». Enfin, pour créer les conditions favorables à la transmission des entreprises, Jean-Marie Le Pen a insisté notamment sur la nécessité d’ « abaisser le taux d’imposition sur les plus-values (…)». « Réconcilier enfin l’Economique et le Social, en libérant le Travail et l’Entreprise, pour assurer la promotion sociale du plus grand nombre » tel est mon objectif a conclu Jean-Marie Le Pen au terme d’une journée qui a prouvé aux observateurs les plus impartiaux que le candidat de l’opposition nationale était porteur d’un projet ambitieux, cohérent et novateur.