Nous ne souhaitons pas l’assimilation de tous les étrangers vivant en France a précisé Bruno Gollnisch, affirmant que « le regroupement familial doit se faire préférentiellement dans le pays d’origine » et précisant encore qu’un des cinq grands référendums que Jean-Marie Le Pen souhaite mettre en place s’il était élu portera sur la politique d’immigration. Le Délégué général du FN a souligné que si notre Constitution « garantit l’égalité des droits aux citoyens français », « il n’y a pas de droits acquis des étrangers à mener en France la même vie que celle qu’ils menaient chez eux ». Il a plaidé pour que des accords soient passés avec les pays d’origine des immigrés dans le cadre d’une inversion des flux migratoires et d’une politique de co-développement. « Nous trouverons des alliés dans les élites économiques, culturelles, politiques de ces pays », lesquels « s’opposent aux pillages des éléments les plus actifs et les mieux formés de leur pays » ; pillage que Sarkozy souhaite intensifier avec son concept d’immigration dite « choisie » a-t-il relevé. Le dirigeant frontiste a noté que la législation actuelle prévoit un certain nombre de cas de déchéance de la nationalité, notamment quand la naturalisation a été obtenue par un mariage frauduleux, pour les coupables de crimes et délits mettant en danger la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat… Bref, les cas de déchéance existent déjà, ce ne serait pas une novation extraordinaire que le FN une fois au pouvoir utilise cette possibilité prévue par la loi. Pour autant « nous respecterons la parole de la France et assumerons les fautes et les erreurs des gouvernements qui nous ont précédé » a précisé Bruno Gollnisch, « mais nous nous réservons le droit de modifier le Code de la nationalité ».