« Le traquenard Le Pen » : Le quotidien Libération consacrait mercredi sous ce titre sa Une et quatre pages au candidat de l’Union patriotique lequel, dixit le quotidien anarcho-bancaire, « profite d’un vote bien enraciné pour progresser discrètement ». « Le vote frontiste oblige les instituts à des calculs hasardeux » affirme ce journal, citant les tours de passe-passe et autres pirouettes utilisés par les sondeurs : « chacun a sa propre recette pour calculer le chiffre final, en tenant compte des « paramètres de reconstitution » et du « redressement politique ». Certains s’abritent derrière de savants calculs, d’autres reconnaissent une large part de subjectivité ». Des instituts de sondage qui « n’ont (donc) toujours pas trouvé la martingale pour mesurer exactement le vote FN ». « Ce que 2002 nous a au moins appris, assure François Miquet-Marty (LH2), c’est qu’avec les marges d’erreur, il ne faut jamais exclure a priori une configuration politique », traduire la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour le 22 avril. Ce que confirme le député UDF de Loir-et-Cher, Maurice Leroy : « qui peut croire que Jean-Marie Le Pen est à 12 ou 13 % ? Ça va encore faire drôle, il va y avoir des surprises ».