Libération cite également différents acteurs de la campagne (Jean-François Touzé, membre du bureau politique du FN et responsable de la cellule « Idées images », Olivier Martinelli, directeur de cabinet du président du FN, Louis Aliot, secrétaire général du FN) et à Jean-Marie Le Pen lui-même. Le chef de file de l’Union patriotique et son équipe expliquent que les nationaux ont « gagné la bataille des idées », en quoi les évènements et les thématiques qui ont fait irruption ces dernières semaines dans le débat achèvent de crédibiliser le discours de l’Opposition nationale. « Si je regarde les programmes défendus par mes concurrents » a déclaré Jean-Marie Le Pen sur BFM le 3 avril, « ils sont peu ou prou toujours venus sur mes terrains. Le public doit me reconnaître d’avoir été celui qui a vu clair et qui a vu loin, qui a deviné avant les autres les problèmes du pays », « un défricheur politique et historique ». Il a par ailleurs relevé qu’il y avait « une erreur de casting » dans cette élection, car « les candidats ne se conduisent pas du tout comme des candidats au poste de chef de l’Etat mais de chef de gouvernement ». « Personne ne parle pratiquement de la défense nationale et de la diplomatie, des domaines réservés du président de la République » a-t-il notamment constaté.