Jean-Marie Le Pen, a relevé le 3 avril que « les automobilistes sont vus comme de présumés délinquants ». Il a notamment dénoncé « la mise en place de cette espèce d’amende automatique par le jeu des radars qui sont devenus des sources de revenus ». « Je veux qu’on mette les automobilistes à l’abri de cette répression automatique », a-t-il dit. « Il faut remettre en cause le système du permis à points », rappelant qu’il procéderait à une « large amnistie » s’il était élu, sauf bien sûr à l’égard des « faits délictuels », des fous du volant, des conducteurs aux comportements aberrants. « Je pense que sur les autoroutes la circulation à 150 km/heure me paraîtrait sans risque supplémentaire d’accidents », a-t-il déclaré, se prononçant également pour un léger relèvement du taux d’alcoolémie autorisé. Bruno Gollnisch tenait le même jour à Saint-Cloud une conférence de presse où il s’est pareillement élevé contre la persécution des automobilistes, sujet auquel le Conseil scientifique du FN avait consacré un colloque le 30 septembre dernier. « Dans un Etat en pleine déliquescence, qui n’est plus capable d’assurer l’ordre, la persécution générale des automobilistes, même ceux qui ne mettent pas en péril la vie d’autrui, est le dernier refuge d’un Etat en décomposition ; Etat qui exerce son autorité répressive contre des gens dont il n’a rien à craindre et qui s’acquittent déjà de nombreux impôts ».