Un discours qui a été accueilli plutôt fraîchement par le Secrétaire général du MPF, Guillaume Peltier, qui a déclaré qu’un accord dans le cadre des législatives « n’est pas du tout à l’ordre du jour ». « Qu’il ne faille pas de cordon sanitaire, comme c’est le cas depuis 20 ans, entre la droite et le Front national probablement », a-t-il ajouté. « Maintenant, on n’en est pas encore au niveau des accords électoraux ». Si la prudente réserve de M. Peltier peut se comprendre à ce stade de la campagne, beaucoup plus incompréhensible est la réponse du numéro 2 du parti de Philippe de Villiers qui, interrogé sur le point de savoir pour qui le MPF appellerait à voter en cas de second tour Le Pen-Royal, a répondu : « ni pour l’un ni pour l’autre ».Une réponse qui ne contribuera pas à étoffer le vote en faveur du vicomte… et qui ne manque pas d’apporter de l’eau au moulin de ceux qui estiment que M. de Villiers n’a décidemment pas changé… L’électorat patriote jugera.