Au moment où l’inénarrable Arnaud Montebourg, porte-parole de Ségolène Royal, vient de déclarer qu’un obscur accord serait en train de se tramer entre « le FN et la droite dure de Sarkozy », le candidat de l’Union patriotique a fait justice de ce fantasme qui en dit long sur le désarroi qui règne rue de Solferino : « Je peux vous dire que ce n’est pas vrai, a-t-il déclaré, il n’y a pas d’anguille sous roche. Cela me paraît être une forgerie, une invention pour préparer un deuxième échec du Parti socialiste. Ce n’est pas la première fois que M. Montebourg apparaît dans la politique française comme un illuminé. Peut-être se donne-t-il déjà les arguments pour expliquer l’échec de sa candidate ». Jean-Marie Le Pen a précisé qu’il n’appellera pas à voter Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle. « C’est une hypothèse dans laquelle, je ne me place pas. Je reste dans l’hypothèse d’être présent au second tour face à M. Sarkozy justement. [Dans le cas contraire] je me déterminerai courageusement, probablement le 1er mai » a-t-il affirmé, à l’occasion de son traditionnel discours place de l’Opéra.