Alors que les toutes dernières enquêtes d’opinion indiquent une poussée sensible des intentions de vote en sa faveur, Jean-Marie Le Pen était dimanche 8 avril l’invité du « Grand rendez-vous Europe 1 – TV5 Monde – Le Parisien ». Une prestation médiatique au cours de laquelle le candidat de l’Union patriotique n’a pas ménagé l’euromondialiste Sarkozy et où il s’est posé en seul recours face aux hiérarques d’un Etablissement déliquescent. Le président du FN a notamment dénoncé un des piliers du Système, en l’occurrence le syndicalisme dévoyé et confisqué. Un syndicalisme français, « débile et irresponsable » mais que « je souhaiterais fort et responsable » a-t-il affirmé, précisant que s’il était élu le 6 mai, il entendait en finir avec le monopole des syndicats à la botte des minorités extrémistes, établir une réelle représentativité des partenaires sociaux, en un mot « rendre la liberté au syndicalisme ». A l’heure actuelle les centrales syndicales représentent « moins de 5% des travailleurs français » et « s’il n’y avait pas le syndicalisme des fonctionnaires, il ne représenterait pratiquement plus rien ».