Jean-Marie Le Pen a été également questionné sur les rapports entre le FN et l’UMP. « Je n’ai pas de contentieux personnel avec M. Sarkozy comme j’en avais avec M. Chirac, non pas de mon fait mais de son fait à lui (…). Si M. Sarkozy veut parler avec tous les partis politiques y compris le Front National, c’est une ère nouvelle. Si Sarkozy dit qu’il est d’accord pour un rapprochement, pourquoi pas ? Cela dépendra de l’intérêt de notre pays et de l’intérêt de notre mouvement. En tous les cas nous n’avons pas d’a priori, ni contre lui, ni contre personne ». Interrogé sur les législatives, le candidat de l’Opposition nationale a jugé « extrêmement difficile d’avoir un accord avec des candidats qui sont européistes et immigrationistes, c’est-à-dire partisans de perpétuer la politique d’immigration, avec des aménagements, mais telle qu’elle a été pratiquée depuis trente ans. Moi je suis en rupture nette sur ces sujets. Sur d’autres sujets comme l’école, la réforme fiscale, la réforme des retraites, il doit y avoir des points possibles d’accord et de convergence ».