« La France donc, ce n’est pas seulement un présent et un avenir. C’est aussi et d’abord, un passé », a insisté Jean-Marie Le Pen déclamant le plus ancien poème de notre langue, écrit par Charles d’Orléans qui fut fait prisonnier à Azincourt et citant l’illustre Renan qui écrivait que « Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime. Les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j’entends de la véritable gloire), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale ». « Ce scrutin dont va dépendre la survie de la France est un référendum solennel », a conclut Jean-Marie Le Pen : « oui ou non, êtes-vous contre le système des trois complices du déclin ? Je compte sur la mobilisation générale de tous les patriotes français pour me permettre de passer l’obstacle. Car je vise avec vous la victoire le 6 mai. Dites autour de vous que cette fois il ne faut pas se méprendre, il n’y aura sans doute pas d’autres chances et demain, il sera trop tard. Des indices nombreux permettent l’espoir. Il y a 15 jours, dans 5 disciplines différentes, nous avons été champions du monde. Nous avons obtenu le record du TGV (…), les Français sont capables du meilleur. C’est le système impotent et corrompu qui les paralyse. Elevons nos esprits et nos cœurs, tendons nos volontés, levons les yeux vers le ciel et offrons nos efforts et nos sacrifices, attendons de lui qu’il aide les hommes de bonne volonté ! ».