« Le Pas-de-Calais est un département frappé de plein fouet par les problèmes de désindustrialisation, qui touchent la France ici plus qu’ailleurs » a relevé Marine Le Pen qui connaît bien la région Nord-Pas-de-Calais pour y avoir été Conseillère régionale et candidate aux législatives de 2002. Se présentant alors dans la circonscription de Lens, elle y avait recueilli 32% des suffrages au second tour. Certaines rumeurs laissaient entendre que la vice-présidente du FN pourrait se présenter en juin prochain dans la circonscription d’Hénin-Beaumont où Steeve Briois avait obtenu un score identique à celui de Marine Le Pen à Lens. Le Secrétaire départemental du FN serait alors son suppléant. La dirigeante frontiste a confié aux journalistes qui l’interrogeaient sur ce point qu’elle hiérarchisait les priorités et aborderait cette question ultérieurement, indiquant cependant que les militants d’Hénin-Beaumont souhaitait sa candidature dans une circonscription « particulièrement emblématique en raison des drames sociaux qui s’y sont accumulés ». Questionné sur la présidentielle, Jean-François Touzé a relevé que « pour le moment, les sondages sont illisibles et contradictoires. Les prétendants au second tour vont se retrouver dans un mouchoir de poche. Jean-Marie Le Pen sait qu’il fera un score très haut. Il sera au second tour si les Français se déterminent au dernier moment en faveur d’un véritable changement ». « Je pense que je donnerai une consigne de vote en ma faveur. Je ne pars pas battu, ni pour le premier, ni pour le second tour », a confié pour sa part le candidat de l’Union patriotique.