Interrogé pareillement sur les échéances électorales à venir et un éventuel rapprochement avec l’UMP, Bruno Gollnisch a souligné que « ce n’est pas aujourd’hui, en faisant des promesses tardives, mineures et misérables, que nous allons abandonner (au profit de la droite mondialiste) notre droit d’aînesse pour un plat de lentilles. Le FN doit être lui-même, imperturbablement. Il incarne un phénomène unique de la vie politique française par la fermeté et par la clarté de ses positions. Nous n’avons pas à nous soucier d’alliances ou de tractations avec des gens qui n’ont pas fait la preuve de leur fiabilité ». Interrogé par Le Figaro, Jean-Marie Le Pen a pareillement fait part de sa conviction selon laquelle le président-candidat de l’UMP allait vite faire la démonstration de son incapacité à relever notre pays du marasme dans lequel l’a plongé trente ans de cogestion entre partis de l’Etablissement. «Je n’ai qu’à attendre cent jours, Nicolas Sarkozy ne peut que décevoir » a-t-il affirmé. Marin de gros temps qui en a vu d’autres, plus combatif et déterminé que jamais, le président du FN « en pleine forme » et « plein d’optimisme » a confié que son résultat du 22 avril est « un accident de parcours ». « Aux européennes de 1999 a-t-il rappelé, j’ai fait 5 %, en 2002, 17 %. C’est comme au tennis : Il y a des jours où Federer est battu, des jours où il gagne », Jean-Marie Le Pen précisant qu’il entendait rester à la barre pour relancer l’opposition nationale vers les sommets.